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PROTOCOLE A SUIVRE EN CAS D’ABSENCE NON EXPLICABLE D’UN RESIDENT

facebook dimanche 7 octobre 2007, par Françoise Desimpel

Préambule : Les résidents de la Résidence du Parc ont la liberté d’aller et venir dans et hors l’enceinte de l’établissement. Toutefois de nombreux personnes présentent des altérations cognitives et peuvent se perdre au détour de leurs déambulations et par conséquent se mettre en danger. Notre vigilance doit donc être constante pour ne pas entraver leur liberté et les protéger malgré tout.

Lorsque l’absence anormale d’un résident est constatée, la rapidité des interventions et leur méthodologie sont cruciales pour éviter tout risque d’accident.

La personne qui constate l’absence d’un résident en informe immédiatement la directrice, un membre de l’administration ou en cas d’absence ( le week-end),l’infirmière de garde qui devra rejoindre son poste sans attendre et assurer la coordination des recherches. Dans le même temps, la Directrice doit être informée de la situation si elle n’est pas présente dans l’établissement.
La personne charge de la coordination doit rapidement évaluer les risques à savoir :
 La personne à chercher est-elle une bonne marcheuse ( pour évaluer l’étendue de la zone de recherche)
 Est-elle habillée de manière adaptée à la saison, au temps qu’il fait. ( pour évaluer le risque vital)
Il convient pour organiser les recherches de prendre la chemise correspondant à cette situation dans la mallette « Plan bleu » qui est dans le bureau de la Directrice. On y trouve, les plan et N° de téléphones indispensables.

PHASE 1 : Dès le constat de l’absence

Après avoir vérifier que l’absence n’est pas programmée, les recherches doivent s’organiser simultanément à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments où le danger est plus important et où les recherches seront d’autant plus difficiles qu’elles seront tardives.

La directrice, le personnel administratif présent ou l’infirmière de garde doit rester dans l’établissement, éventuellement rappeler des agents en renfort et assurer les transmissions entre les différentes personnes effectuant les recherches.
Celles-ci doivent être systématiques et organisées et les agents doivent rendre compte de leurs recherche à la personne chargée de la coordination après chaque zone fouillée :

 A l’intérieur : les agents affectés aux recherches doivent se voir attribuer une zone de recherche ( service, couloir) et respecter strictement leur mission afin d’éviter les oublis et les doublons. Les zones visitées seront signalées sur le plan par la personne chargée de la coordination au fur et à mesure. Toutes les portes doivent être ouvertes même celles des locaux peu utilisés. On ne sait pas si un(e) collègue n’y est pas entré récemment. Il convient de ne pas circuler dans la chambre de la personne recherchée afin de ne pas brouiller les pistes si l’intervention d’un chien policier devient nécessaire.

 A l’extérieur : les agents chargés des recherches doivent se voir affecter une zone (plan du village à distribuer et partage des rues en regardant attentivement sur les abords des chemins) et en définissant un temps de marche sur chaque chemin (10mn).Avec priorité vers les lieux potentiellement dangereux( canal et autres points d’eau).Après chaque zone visitée, les agents doivent revenir auprès de la personne coordonnatrice pour indiquer la zone visitée.( se munir de téléphone portable et établir une liste des personnes qui partent avec le N° de téléphone).

Pendant ce temps, la personne chargé de la coordination établira une fiche signalétique avec photographie de la personne recherchée en précisant :
 Sa taille,
 Sa pathologie et les manifestations les plus significatives
 La façon dont elle était vêtue au moment où elle a été vue pour la dernière fois.
 Le nom auquel elle répond quand on l’appelle.
Ceci pour facilité le travail des gendarmes et pompier si leur intervention devient nécessaire.

PHASE 2 : Après ½ heure de recherches infructueuses,

Même si nous pensons pouvoir retrouver la personne par nous même, il est impératif de donner l’alerte pour augmenter les moyens de recherche. Chaque minute passée augmente les risque

Il faut donc prévenir

 la famille
 La directrice ( si cela n’a pas encore été fait)
 Le directeur de garde en cas d’absence de la directrice
 La gendarmerie
 Le maire

A partir de ce moment la coordination des recherches appartient à la gendarmerie. Il faut donc se mettre sous les ordres des gendarmes et leur fournir l’assistance dont ils ont besoin.

PHASE 3 quand la personne est retrouvée
Prévenir tous ceux qui ont participer à la recherche
Même si elle n’a pas chuté, penser à la faire voir par un médecin dès lors que les recherches ont duré plus d’une heure.

Et ne jamais oublié que cette expérience est douloureuse pour tous, famille, résident et membre de l’équipe et que la meilleure attitude est la prévention donc le maintien d’une surveillance régulière et le respect des consignes concernant la fermeture des portes.